bonjour à tous ceux qui me lisent...
et il n'y en a pas 1000 :)
Les choses avancent je crois.
Aujourd'hui j'ai appelé mes parents pour leur dire que je n'appellerais pas mon frère pour me réconcilier avec lui. Qu'il m'était impossible de le rassurer, impossible de lui dire que je ne pensais pas ce que je lui ai dit.
C'est ce que voulaient mes parents.
Je pense ce que j'ai dit : je ne trouve pas normal qu'on tripote un enfant comme ça, même si c'est de ses pieds qu'il s'agit.
Surtout si ça dure pendant 10 minutes et que ça se reproduit à chaque fois.
Il m'a fallu batailler ferme pour ne pas les laisser me faire dire ce que je n'avais pas dit.
Leur crier dessus que je n'avais pas dit qu'il lui avait tripoté les c***lles non plus !
Que je n'avais aucune raison d'appeler les flics parce qu'on peut dire que quelque chose ne nous parait pas normal sans pour cela aller chercher les flics.
Que je n'avais jamais dit que mon frère était pédophile (même si je pense qu'il joue avec la limite sous les yeux de tout le monde sans que personne n'a jamais trouvé rien à y redire).
Répondu à mon père que je lui avais déjà fait des remarques, dit d'arrêter de nombreuses fois avant de devoir le prendre à part pour lui parler franchement cette fois.
Tout, absolument tout était déformé de ce que j'avais dit, mon intention était déformée, pour eux je voulais nuire à tout le monde.
Que j'étais bien consciente que tout cela faisait des vagues pour tout le monde (eux, ma famille toute entière), une tempête même mais que je ne pouvais rien y faire.
Dit aussi que contrairement à ce qu'il croyait l'enfant pouvait en être troublé, qu'il pouvait trouver ça ambigü.
A cela on me répond "mais pourquoi le petit lui court il après alors ?" (sous entendu ça ne lui fait pas de mal si c'est lui qui vient ?)
Ma mère avec sa folie répond : et moi est ce que je courrais après mon père ?
Elle je lui ai presque dit de se taire, j'arrivais pas à tout gérer ça sortait de moi comme ça pouvait (n'empêche dans la réalité elle n'est quasiment jamais sortie de l'emprise de son père sur elle).
J'ai dit à mon père que ça n'avait rien de contradictoire, que l'enfant pouvait rechercher ce genre de contacts de lui-même.
Ce que je n'ai pas dit, c'est que je crois qu'il est déjà un peu "atteint" l'enfant, quand non seulement il ne dit plus non à des actes ambigus mais qu'il va les chercher en plus. Qu'au début il disait non, laisse moi tranquille, que son message était clair mais qu'à force de ne pas être respecté, il est devenu beaucoup moins clair : il continue à dire "non laisse moi" mais il recherche le contact de mon frère.
Je ne sais pas si j'exagère mais moi je pense que c'est déjà qu'il est un peu perverti et que c'est parce que ses désirs n'ont pas été respectés, qu'ils ont été même détournés. Je ne suis pas sûre de cela et en plus on n'en est pas encore là dans la discussion.
Je crois malgré tout que cette discussion là a été plus porteuse que la précédente. J'ai pu dire plus de choses. Je crois qu'il y a de l'espoir mais bon sang que c'est difficile !
Le plus difficile a été d'oser parler franchement à mon frère, il m'a fallu des mois pour m'y résoudre.
Le très difficile aussi ça a été la réaction immédiate de toute ma famille après que je lui aie parlé : c'était hyper violent à mon encontre.
Mais maintenant je pense que le plus dur est derrière nous.
A bientôt