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Bly and Blue

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11 décembre 2008

bonjour à tous ceux qui me lisent...

et il n'y en a pas 1000 :)

Les choses avancent je crois.
Aujourd'hui j'ai appelé mes parents pour leur dire que je n'appellerais pas mon frère pour me réconcilier avec lui. Qu'il m'était impossible de le rassurer, impossible de lui dire que je ne pensais pas ce que je lui ai dit.
C'est ce que voulaient mes parents.

Je pense ce que j'ai dit : je ne trouve pas normal qu'on tripote un enfant comme ça, même si c'est de ses pieds qu'il s'agit.
Surtout si ça dure pendant 10 minutes et que ça se reproduit à chaque fois.

Il m'a fallu batailler ferme pour ne pas les laisser me faire dire ce que je n'avais pas dit.
Leur crier dessus que je n'avais pas dit qu'il lui avait tripoté les c***lles non plus !
Que je n'avais aucune raison d'appeler les flics parce qu'on peut dire que quelque chose ne nous parait pas normal sans pour cela aller chercher les flics.
Que je n'avais jamais dit que mon frère était pédophile (même si je pense qu'il joue avec la limite sous les yeux de tout le monde sans que personne n'a jamais trouvé rien à y redire).
Répondu à mon père que je lui avais déjà fait des remarques, dit d'arrêter de nombreuses fois avant de devoir le prendre à part pour lui parler franchement cette fois.
Tout, absolument tout était déformé de ce que j'avais dit, mon intention était déformée, pour eux je voulais nuire à tout le monde.
Que j'étais bien consciente que tout cela faisait des vagues pour tout le monde (eux, ma famille toute entière), une tempête même mais que je ne pouvais rien y faire.
Dit aussi que contrairement à ce qu'il croyait l'enfant pouvait en être troublé, qu'il pouvait trouver ça ambigü.
A cela on me répond "mais pourquoi le petit lui court il après alors ?" (sous entendu ça ne lui fait pas de mal si c'est lui qui vient ?)
Ma mère avec sa folie répond : et moi est ce que je courrais après mon père ?
Elle je lui ai presque dit de se taire, j'arrivais pas à tout gérer ça sortait de moi comme ça pouvait (n'empêche dans la réalité elle n'est quasiment jamais sortie de l'emprise de son père sur elle).

J'ai dit à mon père que ça n'avait rien de contradictoire, que l'enfant pouvait rechercher ce genre de contacts de lui-même.


Ce que je n'ai pas dit, c'est que je crois qu'il est déjà un peu "atteint" l'enfant, quand non seulement il ne dit plus non à des actes ambigus mais qu'il va les chercher en plus. Qu'au début il disait non, laisse moi tranquille, que son message était clair mais qu'à force de ne pas être respecté, il est devenu beaucoup moins clair : il continue à dire "non laisse moi" mais il recherche le contact de mon frère.
Je ne sais pas si j'exagère mais moi je pense que c'est déjà qu'il est un peu perverti et que c'est parce que ses désirs n'ont pas été respectés, qu'ils ont été même détournés. Je ne suis pas sûre de cela et en plus on n'en est pas encore là dans la discussion.

Je crois malgré tout que cette discussion là a été plus porteuse que la précédente. J'ai pu dire plus de choses. Je crois qu'il y a de l'espoir mais bon sang que c'est difficile !
Le plus difficile a été d'oser parler franchement à mon frère, il m'a fallu des mois pour m'y résoudre.
Le très difficile aussi ça a été la réaction immédiate de toute ma famille après que je lui aie parlé : c'était hyper violent à mon encontre.
Mais maintenant je pense que le plus dur est derrière nous.
A bientôt


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10 décembre 2008

à propos de l'inceste.

Je continue ma réflexion.

Donc comme je disais à Valériane tout à l'heure dans les commentaires (de mon blog) (mais suivez bon sang !:))

Alors c'est peut-être la 2ème partie du commentaire de parkane qui entre en jeu à ce moment là.

"car ma souffrance et son expression font partie du maintien de l'ordre, en s'adressant au fautif ou la fautive, dans la but de la faire souffrir à son tour, afin qu'il, ou elle, ne recommence pas à s'écarter du droit chemin de la morale conventionnelle."

Tu crois toi que cette chose est tellement ancrée en moi, j'en suis tellement imprégnée de cet interdit de ma mère, que je remets celle qui m'aime sur le droit chemin ?


Tu sais quoi Valériane ?
Le plus étonnant dans toute cette histoire !
C'est qu'en ce moment je suis en pleine tragédie familiale concernant un autre problème que j'ai eu le "malheur" de soulever.

Mon frère cadet a toujours eu l'habitude de taquiner les enfants jusqu'à ce qu'ils se mettent à pleurer.
Depuis quelques années cette fâcheuse habitude a évolué vers autre chose : il aime tripoter son neveu (notre neveu) qui a 6 ans.
ça fait un certain temps que ça dure les tripatouillages de ses pieds, de bras de jambes, les bagarres simulées, et que je te le prends dans mes bras et sur mes genoux pendant qu'on regarde un film que moi tonton j'ai acheté pour mon neveu et que je le tripatouille, le pelote pendant 15 minutes d'afilée...

bref !j'ai voulu mettre un terme à ça car ça me paraît malsain d'une part et d'autre part parce que le petit a eu a subir les gestes incestueux de sa mère lorsqu'il n'avait que quelques mois. ça s'est passé sous mes yeux comme la chose la plus naturelle du monde (désolée si c'est long mais il faut que je parle ici, il faut que ça finisse tout ce bordel !)... la chose la plus naturelle du monde donc : maman allonge son petit sur le grand lit maternel, enlève la couche du bébé, puis commence à lui déposer des bisous chatouilles sur le ventre pour le faire rire, et elle descend les bisous chatouilles vers le bas du ventre et plus elle descend plus le petit rit aux éclats jusqu'à ce que ça se termine en pipe quoi !
Mon frère benjamin, le papa du petit appelle ça "tète kiki" et dit qu'il n'est pas d'accord, ah ça il l'affirme haut et fort mais ne l'a jamais interdit.

Pardon pour les détails mais je veux bien expliquer les choses parce que moi on m'accuse de délirer quand je m'y oppose.

Voilà, j'ai donc dit à mon frère cadet d'arrêter de tripoter mon neveu, parce que je ne supportais plus de voir ça.

Depuis j'ai toute ma famille sur le dos. En gros c'est moi qui délire, quand je raconte l'histoire du tète kiki ma mère répond que chez les antillais c'est culturel... personne ne trouve rien a redire quand ma mère pose ce genre de principe.
Les autres disent que c'est pas mes affaires.
Concernant les actes de mon frère, il n'y a selon eux pas de problème si ce n'est que j'ai brisé sa vie en lui disant ça.

Je suis aujourd'hui sommée par mes parents d'arrêter tout cela, parce que mon frère souffre depuis trop longtemps (2 mois).

Je disais donc que le plus étonnant dans cette histoire, c'est qu'on est en plein délire de l'inceste et que ça, selon ma mère, c'est autorisé !!!
Moi je n'ai pas eu le droit à 20 ans de vivre ma vie amoureuse, une vie amoureuse normale et épanouie, ça m'a été interdit mais quand tripoter un enfant de 6 ans là on a le droit (et pas le droit bien entendu de s'y opposer !)

On nage en pelin délire ! (je précise quand même que ma mère a été victime d'inceste, ça explique en partie les choses, ça ne l'oblige pas non plus à adhérer !)

10 décembre 2008

je lis les commentaires chez Valériane et je réponds ici...

Parce que ça soulève chez moi des choses très personnelles et je ne veux pas envahir le blog de Valériane avec ça.
Viennent ici, chez moi ceux que ça intéresse.
A propos de la souffrance, de la douleur :

Colette écrit ça : "Chez certaine personne,un peu maso, c'est sur que la souffrance leur fait ressentir leur sentiment plus profondément. Cela ne s'adresse généralement pas seulement à eux même, mais entraine l'autre dans un enfer.
Pour moi c'est une déviation de l'amour."

Je trouve ça très juste.
C'est un bon début de réflexion pour moi. Parce qu'ensuite Parkane écrit ceci : "La souffrance, tant physique, que psychologique et morale, a une fonction, celle de nous avertir d'un dysfonctionnement organique, comportemental ou social, donc, indirectement, celle de nous garder sur le droit chemin, de ne pas nous approcher du feu, au sens propre et figuré. Mais le problème avec la souffrance, c'est que même quand on a tenu compte de l'avertissement, qu'on a pris rendez-vous chez le dentiste, qu'on a promis à maman d'être gentil(le), le mal de dent ou le remord ne s'arrête pas par notre seule volonté.
Et quand quelqu'un d'autre me fait souffrir, me direz-vous ? Dans ce cas, je n'y suis pour rien ! Eh bien, non, cette innocence là n'existe pas dans un système social complexe, car ma souffrance et son expression font partie du maintien de l'ordre, en s'adressant au fautif ou la fautive, dans la but de la faire souffrir à son tour, afin qu'il, ou elle, ne recommence pas à s'écarter du droit chemin de la morale conventionnelle."

parkane j'ai pas pu m'empêcher j'ai corrigé tes deux fautes de frappe :), faux bien que je les corrige les fautes de frappe !

Donc, merci à vous deux.
Voilà ce que ça m'inspire maintenant :
J'ai eu une relation amoureuse avec un e fille quand j'avais 19 ans, qui a duré à peu près 2 ans. C'était une relation amoureuse que je qualifierais de normale (contrairement à toutes celles qui ont suivi).
On était amoureuses l'une de l'autre, cet amour était installé dans la durée comme il peut l'être lorsqu'on n'a pas encore 20 ans. Vers la fin je l'ai trahi cet amour, mais je ne sais plus si c'était avant ou après que ma mère soit intervenue dans cette relation.
En me disant après avoir découvert que j'aimais une fille : "tes cochonneries tu iras les faire ailleurs"  ... oui je sais, c'est ce que je vais bientôt faire ! :) à 46 ans je vais aller faire mes cochonneries ailleurs et ça va être du grand bonheur !!!!

N'empêche que je me ressens comme ça, comme une gentille fifille à sa maman qui a bien écouté l'avertissement de sa mère : ne sort pas du droit, du bon chemin et c'était le 2ème avertissement en plus si je peux dire.
A 17 ans elle m'avait surprise dans ma chambre (enfin non parce qu'elle s'était heurtée à la porte fermée à clef) à faire l'amour avec un garçon.
Elle n'avait rien vu, ni rien entendu pourtant, mais je sais qu'elle savait exactement ce qui était en train de se passer derrière cette porte.
Je prenais mon pieds avec lui en plus d'être très amoureuse de lui... je ne sais pas ce qui dérangeait le plus ma mère et je m'en fous, tout la dérangeait chaque fois que j'aimais quelqu'un d'autre qu'elle.
Les funérailles ont été bruyantes.

Et j'ai cessé de faire ces cochonneries répugnantes : aimer, et faire l'amour dans la joie avec des personnes que j'aimais.

Merci à vous tous.

7 décembre 2008

questions sur l'amour

Je me pose des questions.

Être amoureux et aimer, est-ce que c'est la même chose ?
Pour moi, pas tout à fait, je crois que être amoureux c'est être encore dans le feu de la passion, et que l'on peut continuer a éprouver de l'amour une fois la passion émoussée.

Lorsque l'on est amoureux, l'est-on tous les jours avec la même intensité ? et si on se réveille un matin avec un sentiment moins fort ça veut dire quoi ?
La force des sentiments est-elle régulière pour tout le monde ?
Chez moi c'est irrégulier et ça m'inquiète un peu.

Voilà je me pose plein de questions parce que je n'ai plus vécu de passion amoureuse partagée et qui tiens sur la durée depuis mes 20 ans. et j'ai l'impression d'être complètement débutante dans ce domaine.
Merci de me faire partager votre expérience.

7 novembre 2008

je me tague toute seule

Cher public (en fait petit poucet y a que toi qui me lit pour l'instant et après ce message là je vais attendre un certain temps avant de l'ouvrir à d'autres parce que ça fait peur).

Voilà les 5 plus belles chansons d'amour selon moi :

Là où je t'emmènerai, Florent Pagny

Parce que depuis le jour où une femme me l'a fait écouter, ce qui est dit dans la chanson n'a jamais cessé d'être vrai. Et même plus vrai de jour en jour.
Ce n'est pas la chanson la plus jolie à écouter sans doute, mais pour moi c'est la plus merveilleuse parce qu'elle me l'a fait écouter sans que je sache que c'était une promesse, et même un engagement.

Your song, Elton John

Parce qu'elle me l'a fait écouter souvent et que moi j'entendais ça : How wonderful life is while you're in the world.
Et c'était fantastique de me l'entendre dire et de me dire que je pensais la même chose pour elle.
Belle à en avoir les larmes aux yeux. Et puis Elton il le dit à un garçon et ça j'aime !

I will always love you, Whitney Houston

Parce que je rêvais un jour de dire que j'aimais au point de vouloir aimer pour la vie. Je l'ai écoutée des dizaines de fois en boucle, elle me donne des frissons.

Live with me, Massiv Attack

Parce que c'est la plus grande chose que j'aie jamais désirée de toute ma vie, et je l'ai trouvée celle avec qui je veux vivre.

Jean Ferrat, aimer à perdre la raison.

ça c'est l'amour fou

Ton style, Léo Ferré

ça c'est l'amour infini. Et c'est un immense poète.

et puis pour finir, viens te faire chahuter, Michel Polnareff parce qu'il faut bien un peu de légèreté dans toute cette gravité.

Voili voilà :)


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