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Bly and Blue
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10 décembre 2008

je lis les commentaires chez Valériane et je réponds ici...

Parce que ça soulève chez moi des choses très personnelles et je ne veux pas envahir le blog de Valériane avec ça.
Viennent ici, chez moi ceux que ça intéresse.
A propos de la souffrance, de la douleur :

Colette écrit ça : "Chez certaine personne,un peu maso, c'est sur que la souffrance leur fait ressentir leur sentiment plus profondément. Cela ne s'adresse généralement pas seulement à eux même, mais entraine l'autre dans un enfer.
Pour moi c'est une déviation de l'amour."

Je trouve ça très juste.
C'est un bon début de réflexion pour moi. Parce qu'ensuite Parkane écrit ceci : "La souffrance, tant physique, que psychologique et morale, a une fonction, celle de nous avertir d'un dysfonctionnement organique, comportemental ou social, donc, indirectement, celle de nous garder sur le droit chemin, de ne pas nous approcher du feu, au sens propre et figuré. Mais le problème avec la souffrance, c'est que même quand on a tenu compte de l'avertissement, qu'on a pris rendez-vous chez le dentiste, qu'on a promis à maman d'être gentil(le), le mal de dent ou le remord ne s'arrête pas par notre seule volonté.
Et quand quelqu'un d'autre me fait souffrir, me direz-vous ? Dans ce cas, je n'y suis pour rien ! Eh bien, non, cette innocence là n'existe pas dans un système social complexe, car ma souffrance et son expression font partie du maintien de l'ordre, en s'adressant au fautif ou la fautive, dans la but de la faire souffrir à son tour, afin qu'il, ou elle, ne recommence pas à s'écarter du droit chemin de la morale conventionnelle."

parkane j'ai pas pu m'empêcher j'ai corrigé tes deux fautes de frappe :), faux bien que je les corrige les fautes de frappe !

Donc, merci à vous deux.
Voilà ce que ça m'inspire maintenant :
J'ai eu une relation amoureuse avec un e fille quand j'avais 19 ans, qui a duré à peu près 2 ans. C'était une relation amoureuse que je qualifierais de normale (contrairement à toutes celles qui ont suivi).
On était amoureuses l'une de l'autre, cet amour était installé dans la durée comme il peut l'être lorsqu'on n'a pas encore 20 ans. Vers la fin je l'ai trahi cet amour, mais je ne sais plus si c'était avant ou après que ma mère soit intervenue dans cette relation.
En me disant après avoir découvert que j'aimais une fille : "tes cochonneries tu iras les faire ailleurs"  ... oui je sais, c'est ce que je vais bientôt faire ! :) à 46 ans je vais aller faire mes cochonneries ailleurs et ça va être du grand bonheur !!!!

N'empêche que je me ressens comme ça, comme une gentille fifille à sa maman qui a bien écouté l'avertissement de sa mère : ne sort pas du droit, du bon chemin et c'était le 2ème avertissement en plus si je peux dire.
A 17 ans elle m'avait surprise dans ma chambre (enfin non parce qu'elle s'était heurtée à la porte fermée à clef) à faire l'amour avec un garçon.
Elle n'avait rien vu, ni rien entendu pourtant, mais je sais qu'elle savait exactement ce qui était en train de se passer derrière cette porte.
Je prenais mon pieds avec lui en plus d'être très amoureuse de lui... je ne sais pas ce qui dérangeait le plus ma mère et je m'en fous, tout la dérangeait chaque fois que j'aimais quelqu'un d'autre qu'elle.
Les funérailles ont été bruyantes.

Et j'ai cessé de faire ces cochonneries répugnantes : aimer, et faire l'amour dans la joie avec des personnes que j'aimais.

Merci à vous tous.

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Commentaires
M
Non je ne l'ai pas dépassé aujourd'hui valériane.<br /> J'ai compris cela depuis quelques temps déjà, mais rien ne change.<br /> J'ai beau savoir qu'une rupture s'est faite à ce moment là en moi, que mes propres désirs sont devenus secondaires à côté de ceux de ma mère(faut dire aussi qu'elle y a mis de la violence morale !), rien ne change, je continue à refuser de vivre ma vie amoureuse, je continue à "frapper" celle que j'aime pour ne pas qu'elle m'approche, et pas plus tard qu'il y a 3 minutes même, sans même que je m'en aperçoive sur le coup.<br /> <br /> C'est une vraie calamité ce truc, je "sais" mais je continue ! et je m'en rends compte trop tard, une fois que c'est fait !
V
J'ai bien lu ce texte et je vois que tu te libères par l'écriture de ce passé si lourd pour toi à porter - Mais on dirait que tu l'as dépassé aujourd'hui - Tu as fait face à une mère peut-être un peu trop possessive et un amour perdu, déchiré - Cela fait beaucoup pour une même personne -<br /> Aujourd'hui, ton regard doit se porter sur ton présent d'une manière positive et repartir autrement, en laissant le passé derrière -<br /> Bonne soirée A+
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