je lis les commentaires chez Valériane et je réponds ici...
Parce que ça soulève chez moi des choses très personnelles et je ne veux pas envahir le blog de Valériane avec ça.
Viennent ici, chez moi ceux que ça intéresse.
A propos de la souffrance, de la douleur :
Colette écrit ça : "Chez certaine personne,un peu maso, c'est sur que la souffrance leur
fait ressentir leur sentiment plus profondément. Cela ne s'adresse
généralement pas seulement à eux même, mais entraine l'autre dans un
enfer.
Pour moi c'est une déviation de l'amour."
Je trouve ça très juste.
C'est un bon début de réflexion pour moi. Parce qu'ensuite Parkane écrit ceci : "La souffrance, tant physique, que psychologique et morale, a une
fonction, celle de nous avertir d'un dysfonctionnement organique,
comportemental ou social, donc, indirectement, celle de nous garder sur
le droit chemin, de ne pas nous approcher du feu, au sens propre et
figuré. Mais le problème avec la souffrance, c'est que même quand on a
tenu compte de l'avertissement, qu'on a pris rendez-vous chez le
dentiste, qu'on a promis à maman d'être gentil(le), le mal de dent ou
le remord ne s'arrête pas par notre seule volonté.
Et quand
quelqu'un d'autre me fait souffrir, me direz-vous ? Dans ce cas, je n'y
suis pour rien ! Eh bien, non, cette innocence là n'existe pas dans un
système social complexe, car ma souffrance et son expression font
partie du maintien de l'ordre, en s'adressant au fautif ou la fautive,
dans la but de la faire souffrir à son tour, afin qu'il, ou elle, ne
recommence pas à s'écarter du droit chemin de la morale conventionnelle."
parkane j'ai pas pu m'empêcher j'ai corrigé tes deux fautes de frappe :), faux bien que je les corrige les fautes de frappe !
Donc, merci à vous deux.
Voilà ce que ça m'inspire maintenant :
J'ai eu une relation amoureuse avec un e fille quand j'avais 19 ans, qui a duré à peu près 2 ans. C'était une relation amoureuse que je qualifierais de normale (contrairement à toutes celles qui ont suivi).
On était amoureuses l'une de l'autre, cet amour était installé dans la durée comme il peut l'être lorsqu'on n'a pas encore 20 ans. Vers la fin je l'ai trahi cet amour, mais je ne sais plus si c'était avant ou après que ma mère soit intervenue dans cette relation.
En me disant après avoir découvert que j'aimais une fille : "tes cochonneries tu iras les faire ailleurs" ... oui je sais, c'est ce que je vais bientôt faire ! :) à 46 ans je vais aller faire mes cochonneries ailleurs et ça va être du grand bonheur !!!!
N'empêche que je me ressens comme ça, comme une gentille fifille à sa maman qui a bien écouté l'avertissement de sa mère : ne sort pas du droit, du bon chemin et c'était le 2ème avertissement en plus si je peux dire.
A 17 ans elle m'avait surprise dans ma chambre (enfin non parce qu'elle s'était heurtée à la porte fermée à clef) à faire l'amour avec un garçon.
Elle n'avait rien vu, ni rien entendu pourtant, mais je sais qu'elle savait exactement ce qui était en train de se passer derrière cette porte.
Je prenais mon pieds avec lui en plus d'être très amoureuse de lui... je ne sais pas ce qui dérangeait le plus ma mère et je m'en fous, tout la dérangeait chaque fois que j'aimais quelqu'un d'autre qu'elle.
Les funérailles ont été bruyantes.
Et j'ai cessé de faire ces cochonneries répugnantes : aimer, et faire l'amour dans la joie avec des personnes que j'aimais.
Merci à vous tous.